Depuis 30 ans, les universités américaines draguent, sans vergogne, leurs étudiants potentiels pour remplir leurs bancs. Ce phénomène qualifié, en son temps, de « typiquement anglo-saxon » est devenu une réalité pour les grandes universités européennes et à fortiori pour les universités françaises qui veulent faire mieux que survivre dans un univers concurrentiel.
Dans ce contexte, les MOOC S « cours gratuits en ligne » sont utilisés pour séduire et convaincre le candidat potentiel de la pertinence de son choix. À ceux que le sujet interpelle, nous suggérons de visionner le Magazine Nouvo de la TSR du 6 décembre 2012. 15 minutes pour aller à l’essentiel !
Accéder au magazine Nouvo du 06/12/2012
La logique commerciale dans laquelle sont désormais engagées les universités européennes n’exclut pas, tant s’en faut, la recherche qualitative. Produire des MOOCS pour nos universités, c’est aussi assurer la pérennité d’une culture francophone. C’est également permettre au plus grand nombre d’accéder au savoir, considéré dorénavant comme un droit humain fondamental.
Ainsi les MOOCS prennent-ils leur place entre les dispositifs de blended learning et de mobile learning. Au-delà de l’effet de mode, l’écosystème, encore embryonnaire, des MOOCS donne à méditer : Quels seront les modèles économiques pour la formation professionnelle de demain ?
Jean-Michel CHARRIER